Blitzkrieg: test de campagne

Le bois de Beloboïa a été en quelques heures entièrement nettoyé des panzers qui s’y étaient embusqués.
Hier, la brigade Flushenko, informée de la présence de l’ennemi dans le susdit bois, organisa un magistral mouvement afin d’investir cette place forte naturelle avant d’y mener une attaque résolue, pour écraser l’ennemi fasciste et qu’il ne puisse se soustraire à la puissance de nos armes.
Courageusement, la compagnie B du 18° Streklovy Rgt / 10° d’infanterie, fit un prodigieux bon en avant, baïonnette au canon, et après avoir libéré de haute lutte la moitié sud du bois, écrasant au passage une batterie d’artillerie ennemie, se heurta sur la fleur mécanisée de la division Von Friedrich.
Surpris par la présence de nos braves combattants, mais rassurés de ne voir là que des fantassins, les nombreux panzers commencèrent leur œuvre de mort, chargeant en tous sens pour écraser les nôtres, ce, croyait-il, impunément.
C’était, comme c’est l’usage en Allemagne, être bien présomptueux, et faire bien peu de cas de la valeur du combattant soviétique.
Pourtant sans expérience, la compagnie B se montra à la hauteur de la tâche qu’on lui avait donné. Le caporal Achevtanka, vengeant les nombreux morts de sa section, réussit à monter sur un char immobilisé et à le faire sauter en y introduisant deux grenades. Saisit de stupeur et d‘effroi, les tankistes et les pionniers allemands qui occupaient encore le bois pensèrent trouver leur salut dans la fuite.
Nos glorieux rabatteurs avaient fait leur travail, et quand les loups sortirent du bois, se fut au tour de nos chasseurs d’entrer en action. La bataille fut furieuse, mais l’ennemi, au prix de la perte de 2 T26, fut entièrement défait. Les unités de reconnaissance du 7° de cavalerie cosaque firent merveille, interdisant toute fuite à l’ennemi, Nos BA10 réduisirent au silence la totalité des forces blindées que l’ennemi avait fait sortir du bois.
Enterrés dans une carrière voisine, une compagnie de grenadiers allemands qui s’était jusque là poltronnement calfeutrée, se fit engagée par notre cavalerie venue tardivement sur le champ de bataille. Elle ne fut sauvée de la fureur de notre assaut que par la nuit, qui épargna à l’allemand une défaite plus totale encore! :roll:

La section de Panzer II qui avaient percé à Kraïna-Flushgïa, s'était arrété près du hameau de Beloboïa où ils furent rejoints par les vétérans du 1.IR20. Les blindés furent aussitôt camoufflés dans un bois de bouleau, puis l'infanterie se positionna dans la fosse à bettraves du Kolkhoze, prenant bien soins de ne pas apparaître autremant que sous la forme de racines boueuses. Les hommes furent aidé dans leur tâches par une pluie rien moins que providentielle mais propre à les aider à se fondre dans le décors.

La nuit passa ainsi, et à l'aube Yvan sonna le réveil, pateaugeant sous la pluie persistante.
Comme on pouvait s'y attendre les bolchéviques approchant par l'est entreprirent de ratisser le bois, et furent pris fort au dépourvu par les blindés qui les pourchassèrent aussitôt avec force hargne et déterminantion.

Une paire de T26 tenta cependant de compléter par l'ouest le mouvement d'encerclement, et invita les panzer II à tâter gibier plus consistant. Ce qui fut fait promptement.



Mais Yvan semblait butté en ce dernier jour de juillet, et un escadron de cavaliers déboula à son tour et fut fauché par le tir précis et efficace des fantassins enthousiasmé par l'arrivage inattendu d'un tel ravitaillement de salamis.

Du nord vint enfin quelques camions blindés d'une facture douteuses et toute soviétique auquels les équipages de Panzer ne purent répondre faute de carburant et de munition.

Mais cela ne fut en rien nécessaire, car l'ennemi se ravisa et préféra tourner casaque pour fuir le gros des forces de Von Friedrich envoyé à la rencontre de l'héroïque tête de pont de Beloboïa.


Suite à cette action, le 1.IR20 fut cité à l'ordre de La KrauterKreuz

bon alors???

qui c'est qui a gagné???? :shock:

Abonne toi à Ultima Pravda, camarade Herbejo, on y relate les combats d'une manière des plus honnête... Rien à voir avec le tissus de mensonges propagandiste fasciste qu'on trouve dans le Friedriche Zeitung...

Opération "Bratwurst"

22 juin: assaut sur Flushgorod - échec
29 juin: second assaut réussi sur Flushgorod
30 juin: percée partielle du front adverse à Flushgaïa
1er juillet: tentative d'encerclement des éléments avancés repoussée



Minsk et Smolensk sont tombés. Suite aux durs combats de juin le Kampfgruppe Friedrich est redirigé vers le sud et stationne quelques temps dans les environs de Lvov. Le bataillon Von der Tann qui s'est distingué non sans essuyer des pertes conséquentes devient la "Flushgorod Kompanie", et la 3/IR20 jusque là maintenue en réserve est inscrite aux effectifs du Kampfgruppe. Les pertes matérielles sont moindres, mais le XXIV AK n'a pas pu fournir de Panzer II en remplacement de ceux perdus à Beloboïa.

Deux journées complètes sont consacrés à des exercice de franchissement sur le bug, puis le Kampfgruppe reprend sa marche....

ULTIMA PRAVDA VOUS INFORME!

Le 3 juillet dernier, notre génial camarade et glorieux généralissime Staline enjoignait à tous les Soviétiques de contrecarrer les plans de l'ennemi en l'attaquant sans relâche, en l'engageant partout, ce avec tous les moyens que nous pourrions lui opposer. Nous n'aurions pu nous douter de l'ampleur du mouvement de résistance qu'une telle déclaration suciterait.
Il semblerait que, dans toute la partie occupée de notre territoire, s'organisent de petites bandes d'efficaces partisans. Les faits d'armes de ces Braves sont trop nombreux pour que nous puissions seulement prendre le temps de vous en relater un centième... L'ennemi est partout harcelé, son ravitaillment mis en difficulté, et le voilà bientôt pris au piège de sa propre avance.
Et de prendre exemple des quatre frères Poliakov du village de Flushgorod, qui, à l'aide d'un simple gravophone qu'ils ont fait joué à l'envers, ont fait croire à une compagnie de Feldgrauen réveillée nuitament qu'une colonne blindée de notre fière Armée Rouge les attaquait. Partis précipitament hors du camp qu'ils occupaient, les Fritz laissèrent aux Poliakov tout leur matériel lourd, ainsi qu'une trentaine de Mauser, qu'on distribua très vite aux camarades venus prêter main forte. Ainsi est né, en Russie Blanche Sub Carpathique, une des toutes premières unités de partisans que les Poliakov décidèrent de baptiser "Kompania Flushenko".
L'ennemi fasciste ne saurait trop longtemps agir sans être gêné par les agissements de nos partisans. Gageons que la guerre ne prenne bientôt, grâce à ces héros du peuple, prendre un tout autre cours.

L'ENNEMI FRANCHIT L'IRPEN

L'ennemi a vendredi dernier réussi à établir une insignifiante tête de pont au delà de l'Ipern, au prix de perte halucinante, alors que notre front était fort dégarni.
Pourquoi cette nouvelle ne fait en aucun cas paniquer notre état major?
1/ l'ennemi s'use beaucoup plus vite que nous. L'ennemi a perdu entre 6 et 8 fois plus de pertes que nous.
2/ notre réseau hydrographique promet à l'ennemi des surprises d'une autre ampleur.
3/ l'ennemi est incapable, depuis la faible poche ainsi constituée, de lancer un assaut de quelque force que ce soit.
4/ ce franchissement était souhaité par la Stavka, et fait partie d'un plan tant subtil que machiavélique; toutes les unités ayant traversé l'Ipern se trouvant, grâce notamment à nos partisans, dans une situation périlleuse, et l'Allemand sera, à terme, obligé de choisir entre leur destruction, ou leur capitulation.

J'aime cet objectivité et cette vision humble d'un journaliste qui fait son job.
TU n'as jamais été contacté par foxnews ou tf1???,Quel gachis, tu es le duhamel breton, l'elkabach ouestrelin, le pernaut d'oleron ;) Vive la presse indépendante.
Comme des centaines de milliers de loups du téméraire, chaque dimanche, pendant que d'autres vont à la messe, je me précipite acheter le dernier numéro d'Ultima Pravda pour y lire dans l'alégresse les nouvelles objectives du monde, m'enrichir de mille anecdotes véritables, puiser au cours des pages conseil et sagesse, et, je l'avoue, apprendre en m'amusant, tant est agréable et plaisante la lecture de ces déléctables pages.
Comme moi, ami lecteur, lis Ultima Pravda.
Si tu es trop vieux, et que tes yeux te trahissent, fais toi lire Ultima Pravda.
Si tu es trop jeune pour avoir assimilé le b a ba du baba, fais toi lire Ultima Pravda.
Ultima Pravda, buvez en, mangez en!

:oops: Merci :oops:

Apres une semaine une lampe dans les yeux et des electrodes sur les couilles à lire ultima pravda, j'avoue mon erreur et vous incite tous à lire ces merveilleux ouvrages hebdomadaires, d'une rigueur sans faille. :face: Je remercie aussi le colonel FLushenko pour ces bon soins et son abnegation à rétablir la vérité pure.
Viva ultima!!!! :cheers:

ULTIMA PRAVDA VOUS INFORME!

GLOIRE A NOS PARTISANS!

Efficacement et méthodiquement (on à recensé 58 attaques dans la seule journée d'hier, dont la mise à sac de la réserve de choux du 18° régiment d'infanterie bavaroise), les unités de partisans ont désorganisé en profondeur les lignes de communication ennemies, rendant encore plus inefficace leur ravitaillement, et obligeant l'ennemi à faire combattre son infanterie affamée, que l'on a découvert -les lecteurs assidus de notre feuille ne s'en étoneront nullement- complètement inapte à tout combat ''"entre hommes", habituée qu'elle est de se faire soutenir par de nombreuses unités mécanisées surpuissantes et à combattre sous le constant couvert d'une aviation meurtrière.


Le plan ourdi par l'illustre colonel Flushenko qui a habilement laissé franchir l'Ipern à l'ennemi s'est révélé d'une efficacité redoutable.
Le commandement fridolain, laissé dans l'illusion fatale que notre front allait céder et ampli d'une présomption toute prussienne, plutôt que de sagement consolider sa toute frêle tête de pont, a décidé d'une attaque massive d'infanterie (que l'on sait être NOTRE spécialité, puisque les troupes envoyées à l'assaut de l'ennemi se doivent d'avoir un moral d'acier!).
Sans grande préparation d'artillerie, le colonel Von Friedrich se rêvant peut être défilant tout pimpant vers l'Alexander Platz, donna à ses troupes l'ordre inepte d'avancer en une ligne compacte, dédaignant de progresser à couvert, sous prétexte de surprendre nos Moujiks, qu'il pensait -à juste titre- l'attendre dans le bois de Novoflushirsk.
Comme de bien entendu, tout avait été organisé par notre commandement clairvoyant, et une batterie réduite de mortier de 82 mm couvrait ce boulevard, et suffit à rendre le soldat allemand dubitatif quant au bien fondé des ordres reçus par ses offciciers spérieurs.
Aussi, l'homme blond oubliait une chose essencielle: le combattant soviétique, en plus d'un esprit de chasseur et d'un courage sans faille, a des jambes, qui lui permit de se repositionner en un éclair et de menacer le flanc gauche de l'allemand.
Qui croyait prendre fut pris, et une panique indescriptible s'ensuivit dans les rangs allemands.
La pluie incessante priva l'ennemi d'aviation, et la lutte se résuma vite à un choc d'infanterie, qui tourna évidemment à l'avantage des plus résolus... Nos redoutables combattants surent donc vite apprendre aux teutons qu'il n'y a pour eux comme pour nous qu'une direction possible: Nach Berlin! Le rêve de von Friedrich, ce défilé vers l'Alexanderplatz que d'aucun voudront rebaptiser Karlmarxplatz, pourrait se réaliser bientôt!
Paniqué qu'il était, l'action personnelle du Colonel Friedrich se résuma à une course éperdue, d'un groupe en déroute à un autre, pour tenter vainement de rallier du monde et relancer son assaut.
Arrivée devant la colline défendue par la glorieuse compagnie A de la brigade Flushenko maintenant commandée par le capitaine Smirnoff, la poignée d'ennemis plus inconscients que résolus qui avait poursuivi un mouvement offensif fut pris a parti par une section de T34 arrivée opportunément, comme l'état major l'avait prévu, sur le champ de bataille.
Quelques minutes après, l'ennemi était vertement et complètement écrasé, anihilé, pulvérisé.
Parmi les inombrables prisonniers et les centaines de corps retrouvés épars après les combats figure la totalité des officiers allemands engagés dans cette action, en dehors de ce pleutre von Friedrich, qui décida de fuir honteusement, après avoir envoyé ses unités à la mort.
Voilà, camarades, à quoi ressemble le commandement ennemi!
Tout à l'image de cette Prusse médiévale dont il est issu: veule et méprisable!

On parle en haut lieu d'une offensive imminente... Déjà se groupent de nouvelles unités, pour la plupart constituées de courageux volontaires qui ont répondu à l'appel de la patrie, délaissant leur occupation routinière pour s'engager dans cette croisade contre le fascisme. Gageons qu'elle saigne le loup, et lui fasse regagner au plus vite sa tanière puante!




DEBOUT CAMARADES! ZA RODINA!!!
https://www.youtube.com/watch?v=kpPm7rcfBJU

Vendredi 23 juillet. La situation logistique sur la rive sud de l’Yrpen était si préoccupante, que l’on fit usage de l’Ultima Pravda à des fin hygiéniques.

La rivière franchie héroïquement par le Kampfgruppe Friedrich, les pontonniers du XXIV Armeekorps eurent les pires difficultés à monter un ouvrage capable de supporter le poids de la moindre Kübelwagen. Car le bois prélevé sur place était d’une si piètre qualité et sûr une si grande étendue, qu’on eu pu croire à son état de presque pourriture, que chaque bouleau à 20km à la ronde avait servit de commodité à l’armée rouge toute entière.

Von Friedrich en référa au Général Von Saukopf, et décision fut prise qu’à défaut de pouvoir renforcer solidement la tête de pont, de gagner du temps en usant des maigres moyens disponibles pour maintenir Yvan sous pression jusqu’à ce que parviennent sous peu du bon bois de Silésie que le Panzer n’effraye pas.

Sans aucun soutient, la mission était périlleuse si ce n’est suicidaire, et donc à la mesure de la bravoure d’hommes de la trempe que ceux que commandait von Friedrich. Yvan avait fuit d’une bonne dizaine de kilomètres et ce n’est que lorsqu’on parvint en vue d’un des rares bois de cette désolante plaine ukrainienne, qu’on repéra Yvan à son odeur.

Connaissant l’usage que peut faire l’armée rouge de ce genre d’îlot végétal, et compte de tenu des effectifs pléthoriques de l’ennemi, il parût évident à von Friedrich que le danger biologique s’y trouvait plus grand que le feu adverse susceptible de balayer le billard qui constituait sa seule alternative.

C’est ainsi qu’on vit une poignée d’hommes résolus progresser sur près de 2 kilomêtres à découvert sans jamais faiblir sous le flot de mitraille déversé par Yvan planté de biais dans une multitude de trous fangeux alentours; et ce jusqu’à contraindre la Stavka ordonne de jetter dans la bataille les deux seuls T34 opérationnels à moins 2318 km de Kiev.

Les pertes furent lourdes, mais c’est en avançant que le Kampfgruppe Friedrich remplis sa mission : car déjà d’une rive à l’autre de l’Yrpen le bois de Silésie vibrait savoureusement sous le gratouillis réconfortant des chenilles du Panzerregiment 6....

:roll: tissus de mensonges!

tissus de mensonges!

tissus de mensonges! :lol:

A toi :bball:

"à toi"
:arrow: rien à ajouter au dernier article d'Ultima Pravda, il était parfait, et encore plus honnête qu'à l'acoutumé... c'est dire!