Les Loups du Téméraire
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Elpeji
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Modérateur
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Localisation : Entre Terre et Ciel.

3ème Scénario de Campagne Empty 3ème Scénario de Campagne

Ven Mar 03 2017, 17:59
Scénario de Campagne. 3
Bijoux de famille




Fortaleza, taverne du Birgus unijambiste

Vous voilà de nouveau devant cette taverne crasseuse. Avant d'y entrer, vous prenez cette fois ci le temps d'observer un peu le bâtiment, il faut bien dire que vous n'aviez pas vraiment eu le luxe d'étudier le style architectural du l'établissement alors que vous étiez poursuivi par la milice locale.

Vous levez les yeux vers le ciel. L'astre solaire vous nargue du haut de son trône céleste, celui ci se baigne dans un ciel bleu ou nuls nuages ne fait tâche. Une journée magnifique.

Comme votre moral et celui de vos hommes en quelque sorte. Le trésor que vous avez déterrés vous a permis de vivre un bon train de vie ces dernières semaines, tandis que vous recherchiez ce mystérieux étranger.

Mais revenons en à la taverne.

Il s'agit d'un grand bâtiment construit dans le plus pure style Quintor. Avec son ossature en bois apparente et son torchis qui a une certaine époque devait être blanc, il est maintenant jaune et procure à l'ensemble un aspect presque maladif.
On peut, au premier coup d’œil, croire que la taverne est en bon état, mais elle donne en fait des signes de fatigue que seul un œil avertit pourra remarquer. Des fissures parcourent ses murs, la porte d'entrée semble ne tenir en place que grâce à la magie, certaines fenêtres sont brisées et l'enseigne représentant le fameux Birgus unijambiste pend lamentablement au dessus de l'entrée.

Mais trêve de discutions de vieilles dames aigries, vous n'êtes pas là pour apprécié l'architecture locale mais bel et bien pour retrouver un poisson. Mort ou vif. Enfin de préférence vif, car un poisson mort ne parle pas.

Vous entrez alors à l'intérieur, et pendant quelques secondes, vous vous retrouvez dans le noir complet, la différence entre l'éclairage miteux de la taverne et la lumière vive du soleil est tel que vos yeux ne se sont pas adaptés tout de suite.

Durant ces quelques secondes, vos autres sens prennent le dessus, et vos narines vous apportent l'odeur acre de la sueur et de l'urine. Quel horrible endroit.
Et c'est alors que vos yeux vous révèlent toute la misère de la salle commune, un éclairage inexistant ou presque, des tables rafistolées après avoir été détruit un nombre incalculable de fois lors des bagarres, le sol lui même semble pouvoir s'effondrer à tout instant pour vous entraîner dans le néant.

Au fond de la taverne, vous apercevez un énorme porc, portant un tablier de cuisinier sur lequel un artiste fou a peint une toile à l'aide de tâche de graisse et de sang. Celui ci vous lance un sourire aimable et se replonge dans le nettoyage d'une chopine à l'aide du dit tablier.

Là, une table vide, vous vous y rendez avec vos compagnons, à droite et à gauche les clients vous jettent de furtifs regards, la richesse vous a donc rendu si différents en si peu de temps.

Une fois installé, après vous être assurés que les chaises ne céderaient pas sous votre poids une fois assis, vous voyez le tenancier s'approcher d'une démarche lourde et boiteuse. Pathétique.

Que puis je vous servir messires ? J'ai un excellent vin Sundarien pour mes meilleurs clients.

Son haleine vous brûle presque les narines.

Fais donc mon brave, et apporte donc des verres qui n'ont pas connu un milliers de bouches aussi fétides que la tienne.

Celui ni, pas plus choqué que ça de votre remarque, repart d'où il était venu.

Une chose vous retiens ici, l'espoir de revoir ce poisson, et qu'il vous révèle l’emplacement d'autres trésors.



Les rues de Fortaleza


Au diable ce poisson fou !

Pas une trace de sa présence. Personne ne dit l'avoir revu au Birgus unijambiste.

Il fait maintenant nuit, vous avez gâché une bonne partie de ce jour dans la taverne à attendre et poser des questions aux différents clients.

Au loin, un crieur de nuit annonce qu'il est minuit, tant de temps perdu, et votre fortune fond chaque jour un peu plus, si bien que vous allez bientôt redevenir le pouilleux que vous étiez quelques semaines plus tôt.

Au dessus de vous, la lune éclaire le chemin de sa pâle lueur, aidée par les lumières des lanternes accrochées ici et là aux maisons. Vous apercevez également la lumière filtrée sortant des fenêtres de certains bâtiments qui ne ferment que lorsque la lumière du soleil ressurgit de l'ombre de la nuit.

Après tout, vous vous trouvez actuellement dans un quartier célèbre pour ses nombreux tripots ou se mélange l'alcool, les jeux d'argent, et les filles de joie. Cette auberge devant laquelle vous passez propose d'ailleurs des filles de chaque race d'Anthropia.

Devant vous une porte s'ouvre et deux malabars jettent un Thuléen particulièrement alcoolisé dans la rue ou il s'écrase lamentablement. Une dette de jeu sûrement, ou une main mal placé à la fille de l'aubergiste.
Alors que vous passez à côté du pauvre bougre encore étalé tel un mort, une silhouette sombre sort des ombres et accourt pour dépouiller le Thuléen de ses dernières piéces. Il court ensuite se réfugier dans les ombres desquelles il est sorti.
Il serait un atout pour votre bande, vous notez pour vous même de revenir ici si le besoin d'avoir un homme discret à vos côtés se fait sentir.

Mais alors que vous marchez, une sensation toute particulière s'insinue en vous. Une sensation que vous ne connaissez que trop bien. Vous êtes suivis. Mais qui peut bien être assez fous pour suivre une bande de Briskars tel que la votre en pleine nuit. Et si c'était la milice, vous pensiez cette affaire de bagarre au Cochon borgne loin derrière vous mais après tout, elle ne date que de quelques semaines.

Vous tournez à un coin de rue, vos compagnons, bien que surpris du trajet emprunté, vous suivent sans un bruit, si ce n'est que celui de vos bottes résonnant sur les pavés.
Discrètement, vous leur faites signe que vous êtes suivis, vous sortez alors tous vos armes et vous tenez prêt alors que l'ennemi s'approche de vous.

Combien sont ils ? Vous ne le savez pas, mais cette occasion de transformer cette ennuyante journée en quelque chose de plus lucratif, ou à défaut de réjouissant, ne peut pas vous passer entre les mains.

Des ombres surgissent au coin de la rue, c'est maintenant ou jamais, rugissant votre cri de guerre, vous vous élancez en avant dans la bagarre !



Mise en place :

Vous avez 9 joyaux à répartir sur votre bande, chacun de vos Briskars doit en posséder au moins un en début de partie.
Déployez ensuite vos Briskars au contact de votre bord de table.


Conditions de victoire :

Le joueur qui possède le plus de joyaux sur ses Briskars en fin de partie gagne. Tout autre résultat est une égalité.


Actions spécifiques :

Ramasser un joyau : 1PA ; Pas d'EC ; En contact avec le joyau
Donner un joyau à un allié : 1PA ; En cas d'EC, le joyau tombe par terre et il faudra le ramasser ; En contact socle à socle avec le Briskar


Règles spéciales :

Tout … sera … dévoilé ! : Il est impossible de bénéficier d'effet rendant un Briskar portant un joyau invisible et/ou inciblable (Ex : Jar'Odd, Potion d'éther, ...)
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