ULTIMA PRAVDA VOUS INFORME 19/12/10

Lundi dernier, Fañch Korbell, vendeur d'oignons de Roscoff, s'était vu refuser le paiement de 30 livres sterling que lui devait Cedrickson après qu'il ait fait sa livraison à la cour de Wessex. Le fils consanguin que le Roi du lieu voulait faire Duc de Cornouailles, en charge de la bourse royale, le fit regagner l'Armorique sans ménagement. Fort logiquement, notre homme a saisi dès son retour la Haute Cour du Haut Léon, afin que bretonne justice soit rendue. Aussi a t il été demandé au prince, par lettre postale avec accusé de réception dûement affranchie et envoyée par goéland porteur, de payer sans délai la somme dûe au dit Fañch Korbell. La réponse ne tarda pas, sous la forme d'une missive des moins amicales, mentionnant qu'en ses terres saxonnes, un prince ne devait rien aux roturiers...

Le mot de roturier n'existant pas dans notre langue deux fois millénaire, il nous fallut l'aide de juristes de pays gallo, plus avisés des coutumes barbares germano-latino-oultre couesnonaises, pour comprendre ce que Cedrickson voulait dire par cette fin de non recevoir. Pour notre lectorat assidu, il nous faut préciser ce qui suit: il est, dans ces contrées pitoyables et oubliées de Dieu, deux types d'humains. Ceux qui disposent d'un trou du cul, et les autres, moins nombreux, qui règnent sur les premiers. Les moins nombreux voient les plus nombreux comme s'ils n'existaient que pour leur service, et, en le cas qui nous intéresse, traverser la Mer Bretonne à grand péril pour venir leur faire cadeau de nos oignons.

Il est évident que Cedrickson ignorait que même avant l'an 1 de notre ère christo-trotskiste, il n'est ici qu'une sorte d'humain, puisque l'article 1 de la constitution de notre humble communauté stipule très clairement Vretonned holl tudjentil.

Le plaignant n'a donc eu aucun mal à obtenir la mise sur pied d'une expédition punitive pour châtier l'insolent ennemi saxon, d'autant que nous maudissons presqu'autant que nos voisins d'outre Couesnon.

Le Grand Amiral de Kersauzon a donc regroupé la flottille en rade de Penntraezh, d'où elle est partie, regroupée autour notre châlutier amiral, véritable joyau de technologie langoustinière, jalousé jusqu'à Boulogne, Jouet des Flots.

Le débarquement eu lieu à Penzance, où le peuple de Cornouailles vint en masses compactes saluer notre bagad, apportant à leurs cousins bretons qui, des scones à la cloathed cream, qui de délicieux cornish pasties, qui de succulents fish and ships... Les libérateurs furent fêtés deux jours durant, avant que ne s'annonce l'arrivée d'une formidable ost saxonne.

Formidable, elle l'était par le nombre, puisque l'armée comptait 104 Thegns et Ceorls, 20 frondeurs, 14 hommes aux cheveux jaunes, et 18 huscarls, encadrés par quatre personnages que d'aucun dirait de haut rang.

Messire Flush, vénérable porteur de l'épée de la justice, devant cette armée innombrable, ne pouvait aligner que 42 cavaliers, et deux autres officiers. Aussi, à la demande de ces dernières, accepta t il l'aide des 18 cantinières et crêpières qui accompagnent en tout lieu le bagad, ainsi que celle de 20 enthousiastes archers corniques qui trouvaient l'occasion trop belle de rosser leur ennemi de toujours.

Le rapport des forces n'en demeurait cependant pas moins de 1 à 2.

L'on envoya quelques éclaireurs et l'on découvrit se faisant que l'ennemi ne comptait en ses rangs que des cheveux jaunes, puisque les Saxons ne sont rien de moins que des cousins des Norrois, en plus petits, mais moins sots. Leur odeur est la même, leur langue tout aussi disharmonieuse, et leurs us tout autant ridicules. Sans parlez de la façon grossière qu'ils ont à parler à leur(s) femme(s), que nous invitons, d'ailleurs, à traverser la Mer à la nage pour venir nous rejoindre instamant... Nos troupes furent donc derechef rassurées, et le cidre amené pour fêter la victoire à venir fut finalement ouvert dans une allégresse indescriptible avant la bataille, car tout danger était écarté: l'ennemi aux cheveux jaunes ignore à peu prêt tout de l'art de la guerre, à commencer par la domestication du cheval...

On le sait, les cheveux jaunes ne manquent de rien, sauf d'orthodoxie politique, de vraie foi, de femmes(s) aimante(s) et respectueuse(s), de petits plats qui mitonent dans l'âtre au moment où l'on revient d'une journée de dur mais édifiant labeur (...), et pour ce qui intéresse l'exposé des faits qui suivent, il manque de délicatesse, d'intelligence, d'habilité et de finesse. Aussi, si nous les engageons de front, suréquipés et surtout plus nombreux qu'ils sont, nous pourrions risquer sinon la malemort, du moins une vilaine blessure. Ordonc fut il décidé par nos stratèges avisés d'entamer la tactique dite du Manège Enchanté.

Dépassés de deux têtes par notre habilité et notre promptitude à réaliser et dérouler notre chorégraphie guerière, les hommes jaunes se laissèrent entrainer là où nous le voulions par nos agiles crêpières et une unité de tirailleurs montés, pendant que nos preux tournaient l'ensemble du vociférant dispositif saxon.

Nous les attaquâmes de flanc, entre la dent, et la gensive, en une finte (fixation) et deux redoutables charges (élimination) durant lesquelles nous ne perdirent qu'un milites... Le prince Cedrickson, refusant toujours de payer ce qu'il devait à Fañch Korbell, cru le moment opportun pour se lancer dans la folle bravade, et voulut défier Morvan Gillec... Prouvant par là qu'il avait perdu la tête, la lame de l'épée bretonne n'eut pas à faire un second passage!

Gillec, la perfection d'l'Armoricainheinhein!

Deux saxon pasties furent donc atomisés et réduits en une bouillie sanguinolante, amas bubonique et malsain de chairs, de poils, de fer, et d'os épars, où, rares, quelques traces rosâtre de moëlle épiniaire encore chaudes ettremblantes surnagent, traces qui pourraient faire croire, pour l'homme peu au fait d'anatomie et de médecine post traumatique, qu'il s'agit là de reliquats de cerveaux. Rappelons cependant que, même si elle n'a pas pu prouver l'inverse, la science n'a pas prouvé que l'homme aux cheveux jaunes en est totalement dénué.

Reprenons le fil de notre description... Une flaque rouge... et en son mitant, celui qui commandait l'armée saxonne.
Côté breton: 3 milites et 6 crêpières étaient morts, héroïquement. 4 crêpières avaient fuit.
Côté du reste du monde: 85 saxons et 4 vikings (tués au corps à corps par nos femmes!) gisaient sur le champs de bataille, 70 têtes jaunes l'avaient abandonné.

La VICTOIRE fut sans appel.

Ce qui nous propulse à la tête du championnat!

:albino: Résultats sportifs, depuis le début du championnat... :elephant:

Le Logothète du Drôme dans l'effroi : L'otage que nous avions laissé en gage d'une nouvelle amitié à nos anciens adversaires saxons a pu assister à la rencontre en tant que témoin oculaire. Ce fut trop horrible. Plus la peine de compter sur un recrutement de moustachus pour les intégrer à l'Heiteira de l'empereur ...
L'Empire pensait à la suite de sa dernière expédition mettre fin aux déprédations des vils bretons. Mais ils n'en est rien. C'est à croire qu'ils font appel à quelque magie noire pour se reproduire en grand nombre et bénéficier d'une croissance accélérée.

A coup sur la magie fut de la partie. Sinon comment expliquer cette subite tempête de neige qui nous glaça les moustaches au point de ne plus voir un ours à un mètre. Jamais sans de tel artifice notre fière armée n'aurait été débordée. Notre cavalerie empétrée dans un marais arrivera trop tard pour participer à la fête et ne pu que constater sur place l'étendu des dégats. Les cavaliers firent jonction avec les huscarls en déroute a quelques kilomètres du champ de bataille.
D'aucun rapportèrent qu'il furent pris dans un épais brouillard qui déviait les javelots et modifiait la perception des choses.
"Nous avons foncé droit sur les cavaliers et une fois à porter de nos javelots, ceux-ci se sont transformer en sorcières portant de drôles de chapeaux blanc et agitant des objets long et plats à leur bout...". "Sire, ces objets doivent leur servir à invoquer les tempêtes et a maîtriser les élèments..."
"Une odeur de beurre roussi, nous a stoppé dans notre élan sire..." disèrent d'autres.
A coup sur, ces maudits bretons ont mis la main sur des objets magiques probablement trouvé au fin fond de la forêt de Brocéliande.
Nos observateurs ont d'ailleurs rapporté que les femmes bretonnes utilisent ces objets pour frapper leur mari et pour y faire quelque sorcellerie. "Elle y font bruler du beurre et d'y verse une pâte blanchâtre leur permettant après quelques minutes de dégager un épais brouillard et de transformer tout élan de bravoure guerrière en vil instinct de sustentation".
D'après ces mêmes observateurs, une dizaine de ces sorcières suffiraient pour noyer un champs de bataille dans un brouillard à couper au couteau.
Un rescapé rapporta "on y voyait rien sire, notre Eorl a défié le général adverse. Le breton a sorti de son paquetage un objet long et aplati en son bout. Notre Eorl semblait comme hypnotisé puis le breton profitant du sortilège lui a mis un violent coup sur le casque qui le laissa raide mort. Sire, devant une telle magie on a préféré sauver nos fesses..." - Récit d'un survivant -

Hier au soir, ayant appris les deux nouvelles humiliations subies par Jehansen et ses barbares au cheveux jaunes face au bagad Plouflushig, les banquiers scandinaves ont été pris de panique, devant la perte de crédit de leur principale source de revenues (l'exportation et la location de chevelus vociférant). On comptabiliserait déjà un sucide, 128 assassinats, et 400 viols (dont 34 opérés sur les phoques du zoo de Björg Gösterë).

Voilà une bien triste nouvelle, qui pourrait nuire en contre coût à notre industrie locale, puisqu'il nous faut rappeler que les expéditions vikings jettaient sur nos côtes un bon nombre de leurs barcasses, certes fort peu fiable en haute mer, mais avec le bois desquelles l'on fait de fort beaux feux.

VERS LA FIN PROGRAMMEE DES LACHERS DE NORROIS?

La fin de la pestilence norroise est elle inéluctable, et donc faudra t il renoncer aux lâchers de vikings organisés par la municipalité?
Le conseil municipal s'est réuni en urgence ce matin pour parler du problème qui taraude tous les enfants de Plouflushig. Comment pourrait on organiser leur amusement, si le gibier se fait rare?
"Il nous faut, déclare Messire Flush de retour d'Irlande savoir raison garder".Effectivement, d'après le Docteur Le Kozig, vu leurs résultats déplorables au combat et d'après l'étude de purée de restes humains ramenée de différents champs de batailles d'éminents médecins légistes de l'Université Royale de Médecine de St Pol, la science est incapable de certifier que le Norrois dispose d'organes génitaux, et n'ayant jamais réussi à rencontrer chez eux d'exemplaire non velu, IL SE POURRAIT QUE CETTE RACE SOIT HERMAPHRODITE, ce qui écarterait tout risque de pénurie, car nous pourrions autoriser la reproduction des quelques milliers de têtes dont nous disposons, et encourager l'elevage. Des tests seraient en cours...
Il ne faut pas succomber à la panique, de toute façon. S'il s'avère que le norrois est sexué, il nous suffira d'aller prendre quelques unes de leur femme pour faire grossir notre cheptel! Plaisanterie que cela! Parce que, nous autres, inventeurs de l'amour courtois, nobles parmi les nobles, nous nous refuserons à quelque veul agissement que ce soit à l'égard de femmes, fussent elles d'hideuses norvégiennes au corps altéré par les rigueurs de leurs hivers, et corrompu par l'odeur de pieds et de harengs qui règne en ces lieux oubliés de Dieu...
Mais qu'à cela ne tienne: tout simplement, si ce gibier ne vient plus chez nous, nous irons les chercher chez lui!

Rassurée par le retour à Plouflushig du convoi revenant d'Irlande avec les 9800 prisonniers ramenés de l'expédition de Waterford, la population s'est vu offrir par le :drunken: Syndicat des Taverniers et Producteurs de Chouchenn :drunken: le plus beau lâcher de vikings de cette décénie, puisque pas moins de 3000 têtes vont être utilisées, et que la chasse s'étendra sur 3 jours.

Un consulat de libre Irlande vient d'être ouverte en ville, il jouxte le consulat de Cornouailles Libérées.


Le prix est sans surprise attribué à Jehansen qui déclara le 2 janvier dernier:
"Dans tous les cas, tes (ndr, ceux de plouflushig) clodos (pas compris) vont commencer l'année empalés au sommet des monts d'Arrée".
Ce mangeur de clown nîmois a en conscéquence été relâché, parce qu'il serait dommage de nous priver de ces menaces désopilantes.
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:albino: Résultats sportifs, depuis le début du championnat... :elephant:

L'on se rappelle sans doute que le pirate Craigsen, à l'annonce de la première défaite cuisante de son allié et frère de sang Jehansen avait renoncé à son projet de lever une ost norroise, de peur de se faire tâner le cuir par les marc'herien (le terme de milites est par trop réducteur) du sous continent armoricain.

L'on vient d'apprendre qu'à son tour, l'infâme Jehansen, élu mister Kouign 2010 par les lectrices de Ultima Pravda Madame, renonce à son tour à son projet viking, dégouté qu'il est, malgré de forts bons résultats notamment en terre batave ("l'autre pays descheveux jaunes"), suite aux trois défaites sans appel qu'il a subi (18 à 2 à chaque fois!) face à la Glorieuse Armée Gwenn ha Du des Paysans et des Marins Pêcheurs (la fameuse GAGHDPM).

Est-il, et c'est la question que tout le monde se pose de Plouflushig à St Pol, est-il, donc, raisonnable, d'encourager de jeunes éphèbes à peine sortis des jupes de leur mère, d'engager une troupe de ces demi écumeurs de mer?


Piètres résultats barbares, que nous allons tenter d'analyser ci-après.
Mais, camarades assidus lecteurs, veuillez bien en premier lieu vous intérêsser avec nous aux résultats des 12 premières parties du championat que notre bagad domine d'un bon chapeau rond...

Tout d'abord, une évidence... s'il fallait diviser la terre en trois, outre notre Grehande Nehation (Armorique, Cornouailles et Galles, donc), il faudrait regrouper les différentes peuplades qui occupent l'outre Couenon et Outre Mer en deux grandes catégories:
- Les barbares, la plupart du temps -mais pas toujours- reconnaissables par leur cheveux jaunes.
- Les représentants d'autres civilisations ayant un degré d'évolution proche ou assimilable au nôtre.

Si nous devions regarder de plus prêt nos résultats, force serait de constater que le reste du monde civilisé nous donne infiniment plus de soucis. Pour rappel, certes en incluant la défaite de notre équipe B (mais la rédaction de ce journal a toujours versé dans une objectivité admirable):
Semaine 2:
Commune de Plouflushig 15 - Empire Romain Fin de Race 5
Semaine 3:
Commune de Plouflushig 18 - Empire Byzantin 2
Semaine 4:
Commune de Plouflushig 9 - Empire Byzantin 11
Semaine 6:
Commune de Plouflushig 15 - Empire Byzantin Nouvelle Formule 5
Semaine 8
Commune de Plouflushig, équipe B 0 - Empire Byzantin (Pascalos) 20

Soit un total en 5 parties de 57 à 43, sans surprise en faveur de nos armes, mais finalement, des combats assez durs, et des résultats relativement serrés (moyenne 11.4 v 8.6). Ces résultats sont même inquiètants, car ils nous disent une chose: si l'ensemble des nations civilisées se liguaient contre notre humble -mais, putain, fière!- Nehation, il n'est pas inenvisageable que nous puissions connaître la défaite.

Evidemment, au regard des puissances civilisées, les nations barbares ont fait pâle figure... rappelons plutôt:
Semaine 1:
Commune de Plouflushig 18 - Union Sportive IKEA Jehansen 2
Semaine 5:
Commune de Plouflushig 17 - Cousins velus du nord vendus aux Norrois 3
Semaine 7:
Commune de Plouflushig 13 - Dansk Patatoïd Boyz Distephansten 7
Semaine 8:
Commune de Plouflushig, équipe A 18 - Dansk Patatoïd Boyz Distephensen, le retour 2
Semaine 9:
Commune de Plouflushig, 18 - Sax Pistols Cedrikson2
Semaine 10 équipe A:
Commune de Plouflushig 18 - Jehansen Waterford Grigris 2
Semaine 10 équipe B:
Commune de Plouflushig 18 - Jehansen Waterford Grigris 2

Au total, donc, un résultat sans appel de 120 à 20 en 7 parties (soit une moyenne de 17,2 à 2,8 )


Nous pourrions bien sûr nous fendre d'un rictus appuyé en avançant une contre productive mais assez piquante pseudo théorie raciale sur leur incapacité chronique, mais laissons à d'autres ce genre d'explication ridicule. La couleur jaune de leur cheveux est simplement un élément pratique de reconnaissance, tout comme l'on borde nos chenaux de lumières vertes ou rouges; pour que le marin, même plein comme une huître du Belon, puisse laisser à son fidel esquif le soin de le ramener au port, Dieu, dans son extrême bonté, eu l'idée d'affubler aux ennemis héréditaire de notre nation un pelage particulier. Rendons lui en grâce.

D'aucun on prétendu que l'absence d'organes génitaux de ces peuples serait une explication. Nous ne devons en aucun cas valider cette explication notoirement fausse, latine, méditerranéenne et infondée.
- La science n'a à ce jour en aucun cas produit de preuves (voir l'édition du matin d'Ultima Pravda) irréfutables validant cette thèse (même si elle n'a pas levé le mystère).
- Contrairement à une idée très largement répondue oultre Couesnon, l'histoire nous enseigne que l'absence de couilles ne nuit pas au courage, et donc aux armes. Rappelons nous de notre grande Boudika, et pensons aussi aux dames de cantines du groupe scolaire Ste Marie La Victorieuse, et aux crêpières qui prennent une part active aux combats livrés par notre Bagad.
- De plus, à plusieurs moment lors des batailles livrées contre les barbares, l'on vit l'ennemi avancé -certes brièvement- vers nous.

Alors, quelles explications?
Il semblerait tout d'abord que l'homme blond ignora qu'un combat ne se gagne pas qu'en frappant un ennemi engagé face à lui et en infériorité numérique, mais qu'il faut tenter de le manoeuvrer, de le surprendre, de le contourner, de l'arrasser, de l'irriter de quelques dards, de l'esquiver (un verbes qui n'existent d'ailleurs pas en norrois)... Toutes ces choses que les marc'herien apprenent entre 10 et 12 ans...
L'autre explication, et celle-ci rejoint la première, est qu'il ignire également que l'on peut élever le cheval pour d'autres raisons que de finir de la viande. Mettez un viking dans un enclos, et vous le verrez saliver. Mettez en cent, et ils se sentiront le courage de l'approcher, en vue de le manger.

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En expiation de fautes commises lors du concours de blasphèmes organisé à Plouflushig lors de la dernière fête de St Nicolas, le conseil communal avait, sous proposition de l'Abbé Yerc'hed Mad, insité les concitoyens fautifs à partir à Rome pour un pélerinage. L'attrait touristique de l'ancienne capitale du monde n'échapant à personne, et chacun ayant quelque chose à se faire pardonner par le Très Haut, Messire Flush décida d'y emmener l'ensemble du Bagad.

Ordonc, à la sortie de Vitré, vint à lui le Comte Bekanor, entouré d'une troupe de cavaliers innnnombrables, qui nous fit savoir qu'en terre d'Empire, l'on se devait de payer des taxes sur les routes qu'on empruntait. Ce dit, Messire Flush, arguant du fait que ni lui ni les hommes qui l'accompagnaient n'étaient sujets de l'empereur, refusa qu'aucun des siens ne paya cet odieux brigandage. Aussi, prestement, Bekanor fit aligner son ost en bataille, et très vite, un combat violent s'engagea.

L'homme d'Outre Maine ressemble en tout point à nous, sinon qu'il est moijns à l'aise sur son cheval, et que son efficacité au tir est handicapé par une main moins ferme que la nôtre. Ce dit, il faut reconnaître à cette espèce une intelligence aigüe, et un sens tactique que nous n'avions point croisé depuis longtemps. Le Comes nous refusa, un temps, le plaisir de le prendre de flanc, ce qu'aucun barbare, jusqu'à présent, n'avait réussi à faire. Aussi nous fallut il l'user de nos traits avant qu'enfin, la décision se fasse, et que la route de Rome s'ouvre aux bons Chrétiens que nous sommes.

De retour de Rome, chargée de nombreux présents que les patriciens romains grattifièrent à leurs hôtes de marque, et de la demande du Pape à Messire Flush d'avoir l'obligeance d'aller libérer le tombeau du Christ dès qu'il aurait un peu de temps, notre petite troupe, en pleine état de grâce après avoir été bénie par le pape, rencontra à nouveau les hommes de Bekanor.

Cette fois, il fallait payer le tounlieu, sous prétexte d'avoir franchit le Rhône sur un pont impérial.

Pas plus qu'à l'aller, le bagad ne voulait se prêter à ce jeu d'extorsion. L'on se rangea dans la plaine, et la bataille fit rage. Combats d'escarmouches, dans un premier temps, avant que le Comte Bekanor, ignorant un principe évident de prudence, ne fit charger l'élite -il convient de relativiser ce terme d'élite, au regard de la notre, évidemment- de sa cavalerie contre une troupe de marc'herien tirailleurs. Le franc disposant d'un rang de soutien, de lance, et commandé par Bekanor lui-même, ignorait qu'il comettait là un impardonnable pêché d'orgueil... 12 milites francs s'élancèrent avec toute la fureur qu'ils étaient capables de mobiliser, 1 Breton succomba. Puis nous réplicâmes. 5 francs tombèrent, le reste dérouta et fut sans mal ratrappé. L'on occit les fuyards, et une unité de Pueri fut atomisée promptement après un combat sauvage. Sur l'autre aile, malgré une résistance héroïque, et conscient que le Très Haut avait choisi son camp, les Francs finirent par lâcher prise, et prirent finalement la fuite.

Le bagad put donc rejoindre l'Armor sans encombre, après avoir engrangé ces deux nouvelles victoires...

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:albino: Résultats sportifs, depuis le début du championnat... :elephant: