strasbourg 2011

Haagen et Jehan, merci pour vos encouragements. Pour Jehan, il faut lui rendre la pareille ! Pour ce qui est du covoiturage, l'option d'un rdv au planète saturne me convient bien. Reste à fixer l'heure...

bonne chance les loups !

je veux de la bonne humeur et du podium !!!

Ca va quand même être difficile, niveau ambiance, de faire mieux (plus bruyant) que l'année dernière au cours du repas du soir.
Pour le véhiculage, je serai donc vers 7h05-7h10 au Planète Saturne

euh... c'est où planet saturn ?

Ca va quand même être difficile, niveau ambiance, de faire mieux (plus bruyant) que l'année dernière au cours du repas du soir.

Cela dépend du fait de mettre main basse sur les bouteilles les premiers! :drunken:

des photos ? des CR ?

Beauh je n'en ai quasi pas pris (5 ou 6) comme j'étais trop occupé à me faire rouler dessus...

Voilà, j'ai fait mon premier tournoi WAB...

Ce fut super sympa !



je vais écrire des rapports de bataille un peu plus tard avec quelques photos.

SALUT A TOUS
de retour de strasbourg, voici le compte rendu de mes parties médiévales, nous étions aussi la avec bek et Tautau pour constituer l'équipe du club:

1 round je joue un bourguignon (chouette partie historique) je mange chaud au tir il déclanche une charge de chevalier nobles sur mes lorrains mais notre bon duc de lorraine écrase ces vils chevaliers qui fuient hors table entrainant avec eux toute l'aile soit une pièce et 18 archers anglois qui non pas demander leur reste (pas assez payer) mon flanc dégagé mes chaveliers font pressions sur le centre mais mes phalanges suisses aider des hallebardiers emportent tout résultat 15-5; dans ce même tour mes compagnons d'équipe s'en sorte bien et nous marquons 33 pts
2eme round : je rencontre mathieu allard avec du flamand : il comment une erreur de déploiement en mettant face à ma phalange des arbalètriers et même si mon duc impétueux a charger trop loin et a pris tout les tirs mes troupes arrivent au corps à corps et la s'est le massacre résultat victoire 18-2; l'équipe fait aussi un bon score avec un nul et une belle victoire supplémentaire;
3 round la cela devient compliquer je tombe contre Olaf qui joue mongol armée que je ne peut agripper et 70 tirs par tours mais je serre les dents et mes chevaliers lorrains arrivent à tuer une de ses infanteries avant de voir mon armées se déliter au tir résultat défaite 4-16, la l'équipe s'est un peu écroulé vincent se prends un 19-1 seul bek arrache un 7-13;
4 round le dimanche matin ottomans avec en face martin gibbins (le concepteur de Wab 2) plein de tir mais mon armée est plus grosse et je met la pression, sur une aile je lui temps une piège et il charge mes chevaliers avec ses serbes et la encore sous l'impulsion du duc les serbes sont pluvérisés libérant le flanc, la partie se joue au centre ou toute son armées est engagée au corps à corps contre mes chevaliers et la c'est chaud mais il craque victoire suisse 14-6, dans le même temps bek fait un 18-2 et vincent fait 10-10;
5 round je tombe contre un serbes qui se fait massacrer au corps à corps résultat 20-0 bek fait aussi un 18-2 et vincent aussi
au final au classement individuel médiéval je finis 2eme (même si il n'est pas pris en compte car sont écarter les joueurs par équipe) et par équipe les loups finissent 3ème pas mal je pense !!!!!
les premiers étant la panzer allemande qui a tout emporter!!!
félicitations à mes coéquipiers pour leurs prestations et on reviendra (I be back) avis aux amateurs pour constituer d'autres équipes alex remet cela l'année prochaine!

Bravo les gars !

Et inutile de préciser que je serai présent l'année prochaine (sauf si je décide de me remarier à la même période mais je crains que Sophie n'apprécie que très modérément la fantaisie )

Felicitations, j'espère pouvoir en être l'année prochaine !

Jehan a écrit:Bravo les gars !

Et inutile de préciser que je serai présent l'année prochaine (sauf si je décide de me remarier à la même période mais je crains que Sophie n'apprécie que très modérément la fantaisie )

Et toutes tes promesses alors ! :( Salaud va, je te quitte définitivement pour Flush ! :shock:

Bravo les gars et surtout à Yannick... Tu es meilleur que moi avec tes Lorrains mais quelle liste utilisais-tu donc ? Celle d'AoC ou celle d'Alex ?

juste celle de AOC !!! petite pécision les mongols sont issus de army of antiquity que du brutal toute l'armée en cT4 skirmishers y compris les nobles et un général monstrueux avec CMD 10.....

:suspect: :suspect: :suspect: :suspect: :suspect: EST-CE KLUSIF? :suspect: :suspect: :suspect: EST-CE KLUSIF! :suspect: :suspect: :suspect: EST-CE KLUSIF!? :suspect: :suspect: :suspect: :suspect: :suspect:



Il nous faut ce jour narrer les rencontres de ce week-end.
De Strasbourg, immense, la crainte de voir débouler des hordes de cheveux jaunes avait laissé les organisateurs du tournoi dans l'angoisse de devoir payer la Danegeld, aussi, les autorités communales de cette charmante bourgade nous avait adressé une demande où le pathos se mêlait aux supplications les plus admiratives afin que d'Armor leur soit dépéché notre Bagad pour parer à la menace.
Aussi, quand Messire Flush apprit que d'outre Mor Breizh, une flotte menaçante de Norrois avait apparayé pour, remottant le Rhin, troubler la sérénité exquise de ce lieu, il convoca sans hésiter son ost, traversa la Francie, et vint camper sous les murailles, rassurant une population jusqu'alors paniquée.

-----------------------------------------------------------------------------------------------

C'est donc en ce lieu qu'avait été annoncée l'arrivée des Norrois, mais seul le bruit des clapotis engendrés par leurs rames en mouvements de fuite vint aux oreilles des Brets, car l'ennemi, ayant dû apprendre que la ville était sous notre protection, décida de s'en retourner sans demander son reste.

Aussi, nos hommes désoeuvrés errèrent sans fin dans la ville, jusqu'à arriver en une sombre taverne tenue par un certain von Büchel, dont la spécialité la plus notoire est la confection d'un étrange alcool de choux aux vertues fort inattendues. Infiniment reconnaissant envers le Bagad d'avoir par sa seule présence épargnée à sa ville et à son estaminet les destructions qu'aurait engendrées l'arrivée des Scandinaves, von Büchel offrit à l'armée assemblée une triple dose de son elixir surdosé en épices diverses. Aussitôt s'ouvrit une breche spacio-temporelle, et le Bagad fut projeté très loin vers l'Orient, en pleine terre sassanide.

Messire Flush regroupa ses hommes, et constatant qu'il était fort loin de ses bases, il fit faire l'inventaire de ses provisions. Ordonc, l'armée devant normalement être en Germanie Ci-Rhenane aurait pu sans mal se réapprovisionner en charcuterie de bon aloi, et, à défaut de chouchenn, aurait pu survivre grâce à la bière et au vin qu'on aurait pu s'y faire offrir... Mais l'angoisse s'empara de tous les Bretons quand ils comprirent qu'ils ne pourraient ici trouver bombance.
Les stocks de pâté henaff, comme ceux de cidres et de chouchenn, étaient fort faibles. Il fallait partir au plus vite vers le Ponant, avant que d'être en péril.
Nous prîmes donc sans tarder la décision de regagner l'Occident et c'est alors que l'armée de Wallah Iz Obar s'interposa face à la nôtre.
Madame Ulvoas, dame de cantine en chef du groupe scolaire Sainte Marie des Victoires, reconnue par tous pour sa grande autorité et sa force de persuasion, fut désignée comme émissaire, afin d'éviter de perdre du temps avant que nos réserves en pâté 100% pur porc ne sépuisent. Avec toute la diplomatie du monde, elle s'adressa à Wallah Iz Obar en ces termes choisis.
"Ne craignez rien, gentils infidèles, nous ne faisons que passer! Ouvrez vos rangs et déposez vos armes, et nous ne vous occirons point comme vous le mériteriez si nous avions plus de temps. Tentez seulement un mouvement, et la puissance de nos armes et de notre Très Haut, assisté qu'il est par Saint Bob de Risovitch, Saint Plouflushig au vert poireau, et Saint Âne des Roubignoles, vous transformera en bricks au thon -émietté, c'est moins bon, mais l'image est plus belle!"
La réputation du Bagad n'ayant point encore atteint la Perse, l'homme ne tint aucun compte du sage conseil qu'on lui prodigait, et fit avancer vers nous son armée.

D'habitude opposé à des dégénérés n'ayant point encore découvert qu'un cheval était plus une monture qu'une réserve de viande, Messire Flush dû apprendre sur le terrain comment gérer un adversaire plus mobile que lui. Grâce à l'efficacité de ses milites, il convint de bloquer les 2/3 de l'armée ennemi avec deux de ces unités et une poignée de cantinières fanatisées par Dame Ulvoas qui leur fit savoir avant le combat que Wallah Iz Obar était rien qu'un sale phalocrate puisqu'il n'avait pas pris au sérieux ses dires.

Avec ces deux unités restantes, appuyées par notre classe de CM1 et les archers embarqués dans l'expédition, il réussit l'exploit notoire de presser la droite ennemie, qui fut mise en mauvaise posture par la vélocité de nos cavaliers, et mise en pièce quand Flush lui même se lança en avant. L'ennemi avait ramené de sa gauche une puissante unité, mais elle ne put rien faire pour stopper les nôtres. Alors que d'héroïques et dures combat se tenaient maintenant sur notre droite, le centre ennemi craqua, et les Bretons purent une nouvelle fois crier VICTOIRE ECLATANTE ET TRIOMPHE MODESTE!


-----------------------------------------------------------------------------------------------

Le Fest-Deiz qui suivit la victoire sur les perses eut un effet désastreux. Effectivement, nos victuailles furent englouties, et le bagad fut réduit à se nourrir de motons même pas pre-salés pendant toute la marche qu'elle avait à faire.
Le jour était à son mitant quand nous franchissâmes la frontière byzantine. Dans le premier village rencontré, nous fûmes accueillis par une foule que nous avons cru en liesse, toute reconnaissante qu'elle aurait dû être d'un fait d'arme qui éloignait pour longtemps les perspectives de pillages de la part des Perses voisins. Terre chrétienne seulement de nom, l'empire byzantin manque de tout. Nul part, nous pûmes trouver l'indispensable beurre salés dont avait besoin nos troupes pour tartiner sur le pain que des paysans grecques nous donnaient perfidement. Rassurés par l'accueil reçu, cependant, nous ne sentîmes point le piège que la population nous tendait.
Le chef du village s'en vint auprès de Flush, lui dire qu'il avait fait mander d'Alep un convoi pour nous apporter quelques vivres. Nous le remerciâmes et l'armée s'ébranla vers l'ouest, vers un endroit convenu où nos troupes affamées pourraient enfin se rassasier.
Ordonc, la gueule du loup ouverte, l'Âne, même Saint, ne doit s'en approché. Mais quand la bête immonde prend les traits de l'agneau, il est parfois bien difficile de s'en méfier.
Nous vîmes approcher une foule de gens qui, pour nous endormir, avaient peint sur leur bouclier des Vierges Marie, et se rangeaient derrière de très saintes icônes.


Aussi nous nous en approchâmes sans prendre garde, quand en un jour à tout jamais marqué du seau de l'infâmie, les Byzantins nous décochèrent leurs traits meurtriés.
Dès les premiers tours, nos tirailleurs refluaient, l'ennemi n'ayan aucune honte à occir femmes et enfants... Nous dûmes approcher deux milites de ces bruts, afin de gener son déploiement.
En un tour, 60 hommes lançant 40 darts et 10 javeliniers auraient dû toucher 25 fois, blesser 9.5 fois, et engendrer statistiquement 3 pertes sur nos vaillants cavaliers. Nous en perdîmes 9 au premier contact.
Messire Flush tenta de déborder les flancs, mais l'ennemi, sur sa gauche, disposait d'une cavalerie encore plus mobile que la nôtre, et sur sa droite d'une puissante cavalerie insensible aux tirs. Nous ne pûmes rien faire d'autre que subir, et le bagad prit finalement la fuite, sans avoir réussi à faire autre chose que de ballayer deux unités de javeliniers ennemis...
Nul ne sera surpris d'apprendre que l'homme qui mena l'ennemi au combat, sans doute du fait de sa perfiderie sans pareil, portait pour nom le saubriquet scandinave d'Olav... Un détail qui aurait dû être pris en compte. Au final, la défaite est cuisante... 2 à 18.

-----------------------------------------------------------------------------------------------

Les plus anciens du Bagad savaient qu'une telle déroute était possible, mais les plus jeunes en restent traumatisés.
Aussi fit on appel au père Jobic, pedo-psychiatre et professeur de philosophie du groupe scolaire de Sainte Marie des victoires.
Il fit assoir les enfants en cercle autour de lui, dans la ferme intention de trouver des mots qui les rassureraient.

"Alors, Bugale d'Armorique, qu'avez vous appris aujourd'hui?"
Le petit Lohann prend en premier la parole.
- Les Byzantins sont perfides et cruels!
- Oui, c'est un fait avéré. Mais encore?
- On ne peut pas toujours gagner, même quand on est breton. Dit alors Erwann.
- C'est tout à fait vrai, Erwann, le Breton sans égal est parfois submergé par le nombre, et si le très Haut s'en mêle, il peut même connaître la défaite.
Yuna reprend alors, et questionne le père Jobic.
- Pourquoi le Très Haut nous a t il refusé la chance qu'il a donné aux Byzantins? Notre peuple-qui-vaincra aurait il fait quelque chose qui Lui aurait déplu, ou était-il en repos, ce jour?
Le père Jobic réfléchit.
- Mon enfant, lui dit-il, il y a à Byzance autant de bourgs de la taille de Plouflushig que Plouflushig compte d'habitants. Sans doute le Très Haut, pour ne pas mécontenter la multitude de ses fidèles aura t il eu à coeur de leur donner la chance dont il nous priva...
Yuna, furieuse, l'interompt:
- C'est pas juste, nous oeuvrons sans discontinuer à la protection de la vraie Foi, et il nous abandonne, pour une fois qu'on a besoin de Lui.
- Allons, enfant, eût il été raisonnable qu'un peuple de 3000 âmes défasse par les armes un peuple de 9000000?
- Mais, très saint père, j'm'excuse, mais y a maldonne. Quand il est question de foi, il n'est point question d'être raisonable. Il est question de la flamme qui nous habite en dedans, et qui fait que même le pot de terre peut casser le peau de fer... 'Suffit de l'avoir ébréché avant!
- Oui, mais, bon... Tu vois, là, sans avoir rien boulotter depuis des heures, sans avoir pu boire autre chose que de l'eau, surpris par la masse de lanceurs de traits de l'ennemi, privé de notre habituel avantage de mobilité, écrasé par le nombre infini des cohortes ennemis qui nous empêcha de pouvoir jamais titiller ses flancs, bin, là, Très Haut ou pas Très Haut, l'affaire n'était pas facile, hein? Et remets une seule fois en cause que le Très Haut n'est pas bienveillant à notre égard, Lui qui nous a prouvé son grand amour en nous faisant visiter par Saint Âne et Saint Flushomban, et Il t'aura à l'oeil.

Un très long silence s'ensuivit. Il fallait que nos petites têtes brunes se mettent ça dans le crâne. Le Très Haut, ni les Bretons, n'avaient pu faire quoique ce soit contre le vil Olaf... Et il pourrait en être ainsi, parfois, dans l'avenir.

Ô, douloureux apprentissage de l'humilité!

-----------------------------------------------------------------------------------------------

Jobic rapporta les propos des enfants à Messire Flush. Il en fut fort ému. Il vint les voir à son tour, et leur demanda:
- Alors, les enfants, qu'avez vous appris aujourd'hui?
- L'humilité! lui répondirent-ils en un triste coeur.
- Très bien. Pour votre peine, demain, nous apprendrons l'ORGUEILLEUSE PUTAIN DE FIERTE d'être Breton!
- Ouais! War Raok! Argad! St Âne des Roubignoles! Maro war holl! Killzemholl! Firent les adorables petits.
Et Messire Flush de conclure:
- Allez, maintenant, bugale, c'est l'heure. Si vous êtes sages, vous aurez une surprise demain (en plus de la leçon de fierté)... Da kousket!

Et les enfants de s'endormir, rassuré.

Messire Flush avait su trouver les mots... Il ne fallait point que nos enfants se perturbent pour si peu, et le meilleur moyen de leur faire retrouver le sourire était de convoquer des ennemis au plus vite, et de les rosser sauvagement. Plus l'ennemi pouvait être héréditaire et blond toisonné, plus les enfants seraient rassurés. Aussi, avec le portable de sa femme, essaya t il de faire venir à lui les plus infâmes cheveux jaunes qu'il connaissait.
- le prince Jehansen se défaussa, prétextant son mariage. Falacieux prétexte s'il en est, puisque tout le monde sait que les pieds de harengs ont autant de femmes qu'il y a de pommes à nos pommiers, et qu'un jour de mariage n'est finalement qu'un jour comme les autres, en dehors du fait que les plus éduqués d'entre eux en profitent pour se laver sommairement.
- DiStephensen se défaussa, prétextant le même mariage où il n'était pourtant pas invité, mais où il dû s'enquister comme la vérole sur le vérolé.
- Cedricsen se défaussa, prétextant qu'on retransmettait le mariage du premier sur écran Jehan. :face:
- A défaut de 100% cheveux jaunes, Flush tenta même d'inviter Craigsen, hybride germanico-latin de Transalpie ci-padane, mais ce dernier se défaussa, lui, seul d'entre eux tous, avec une excuse valable: il devait aider un ami bulgare à filmer et mettre en ligne sur matt'lanuitdnoces.com les ébats du premier.

On se résolut donc à attendre une nouvelle armée, que nous dépècherait sans doute l'empereur de Byzance... Et la soif nous tenaillait d'heure en heure un peu plus... Que faire en une terre si hostile? Aussi, par dépis, et persuadé que les probabilités que le Très Haut existe était finalement statistiquement (Messire Flush était statisticien, comme notre fidel lectorat l'a compris, avant d'être Messire Flush) plus fortes que la malchance dont il avait souffert, il pria pour que Saint Âne des Roubignoles et Saint Flushomban viennent conjointement en aide au bagad.
Pour leur être agréable, il laissa le Syndicat des Adorateurs d'Icônes organiser une procession autour de l'oasis où l'ost avait trouvé refuge. Le groupe se mit en marche en une digne tromeni autour du point d'eau, en scandant le très profond "Sanctus Asinus Testuculis vobiscum"... Le troisième tour à peine entammé, le miracle si attendu eut lieu... Faisant mirer les fiers étendards dans l'eau de l'oasis, celle-ci se changea instentanément en cidre!


A peine le miracle eut il lieu que le bagad de Plouflushig retrouva sa foi en ses chevilles. Tous allèrent s'étencher du divin breuvage, et conjointement, Messire Flush organisa pour les tout petits un lâcher de vikings (il en traîne toujours une poignée dans ses bagages) dans un bled déserté de ses habitants.



Et se présenta alors l'ost byzantin attendu cette fois de pieds fermes, que commadait le terrible et cruel Raphaelos. L'homme, ayant eu vent de notre défaite, voulait sans doute profiter de notre désarroi. Mal lui en prit.


Laissant sur sa gauche nos bons écoliers et une unité de milites, ne disposant au centre, à l'abrit du terrain difficile qu'une poignée d'archers et nos crèpières, Flush, en un magistral mouvement tournant, attaqua la gauche ennemie qu'il pulvérisa. A droite, 10 cavaliers et 9 enfants firent mieux que ralentirent les 3/4 de l'armée byzantine, massacrant une unité de skirmishers et une de cavalerie. En une heure de combat, Saint Âne des Roubignoles fit connaître sa Sainte puissance. Raphaelos fut laminé, atomisé, piétiné, traîné hors du champs, et notre orgueil retrouvé.

Le Très Haut avait choisi son camp, et la victoire totale! 20 à 0!!!

(une lettre d'excuses à Raphaël pour avoir eu des jets de dés hors du raisonnable est téléchargeable sur j'ailafoiensaintânedesroubignoles.com)

-----------------------------------------------------------------------------------------------

Messire Flush, dans la nuit qui suivit, eut un rêve étrange.
Saint Flushomban visita ses songes, et vint lui dire à ses oreilles décollées:
- Mon bon Flushy, nous t'avons aidé hier à rabattre le caquet de l'infâme empereur de Byzance et de son lieutenant fidel, Raphaelos... Tu as pu constater que Saint Âne et moi-même avons fait notre maximum pour te donner la chance qu'il te fallait pour transformer une victoire annoncée en triomphe immortel. C'est que nous avions une faveur à te demander...
- Tout ce que tu voudras, ô Saint Flushomban, tu sais que ni moi ni mes hommes ne sauraient aller contre Ta volonté!
- Bien! Je vois que je peux compter sur le peuple de Plouflushig, et ta loyauté me tire les larmes des yeux! Il y a ce matin, à l'autre bout du monde, un autre combat qui intéresse notre peuple-qui-vaincra...
- Tiens donc, faudrait il faire route vers ces lieux inconnus?
- Nenni, bon Flush, nenni... Je te demande seulement de venir en pensées pour que tes pensées montent aux cieux, afin que toi et tes hommes interfèrent auprès du Très Haut pour que le Pays de Galles battent les fières Samoens...
- Mais, nos prières s'élèvent déjà pour que le Dragon Rouge connaisse la victoire, tu le sais...
- Certes, Flushy, certes... Mais Dieu, dans Son Infinie Bonté, et par pragmatique calcul, ne saurait de ta part entendre d'autres demandes, et il te faudra renoncer à la victoire, car Son plan de toujours favoriser les Britons ne saurait être reconnu de tous: les autres peuples, jaloux, se détourneraient de Lui et retourneraient à leur idolatrie chronique!
- Tu me demandes de prier pour notre défaite?
- Je te demande de prier pour la victoire du Poireau, qui m'est cher, en renonçant à la victoire, voilà tout.
Messire Flush se réveilla, et tenta de faire la part des choses. D'un côté, le bonheur et la gloire de sa petite communauté de 3000 habitants, de l'autre, le bonheur et la gloire de 3 millions de compatriotes restés outre Mor Breizh. Fallait-il que par égoïsme de clocher, sa décision porte ombrage à la multitude de son peuple? Il ne put s'y résoudre, et accepta finalement de se soumettre à la volonté de Flushomban..

La traversée de la mer morte intérieure se fit sans encombre, et d'Alep le bagad regagna rapidement Montpellier. Là, l'attendait le Comte Bekanor, déjà tremblant à l'idée d'affronter un adversaire qu'il savait aimé de Dieu.
Les deux armées s'alignèrent. Tous faisaient triste mine. Nos milites, pour l'occasion, combattirent sans leur armure, et nos archers équipés de flechettes afin de ne point trop risquer la victoire.

Le combat s'engagea classiquement, notre mobilité nous permettant de menacer la droite ennemie, tout en ralentissant son centre et sa gauche en alignant deux unités de cavaliers. C'est alors que surgient une horde vociférente de cheveux jaunes, qui pris possession de la colline centrale et lançant ses traits sur nos cavaliers démunis de sauvegarde, en tuèrent 4 en une volée. Flush avait dit à ses hommes de tout faire pour ne point trop gâter l'ennemi, mais, mis hors d'eux par la présence nocives de ces odieux Norrois, il ne put rien faire pour les contraindre à la modération. En une seconde, les survivants chargèrent et démembrèrent les cheveux jaunes qui agonisèrent sur le champ.

Pendant ce temps, la droite de l'ennemi était atteinte, une unité de liberi mise en fuite par nos cavaliers, à qui Flush interdit de réussir leur poursuite, laissant la vie sauve à quelques malheureux, qui, pourtant, provoquèrent la panique des milites francs qui les virent fuir.

Puis Flush lui-même s'en pris à une unité de milites démontés, qui fut elle aussi détruite...


La victoire était proche, et il fallait maintenant un miracle pour sauver les Francs.
Flush se mit à prier...
"Saint Flushmban, tu as donné la victoire aux Gallois, aussi, t'ai je fait promesse de ne point gagner ce jour... Cette victoire presque aquise, je te la dois, reprends la!"
Et le miracle eut lieu...

L'unité de Liberi en fuite, à 4 pouces du bord de table, fit 3 avec 2 D6.
L'unité de Milites montés, elle aussi non lon du bord de table, se rallia
Notre unité d'archers, chargée par des cavaliers ennemis, rata son test et partie, entrainant dans sa fuite une autre unité de skirmishers.
L'unité de milites francs qui était sortis de table à la poursuite de nos milites de droite revint opportunément et détruisit un groupe d'adorateurs de Saint Âne, venus mourir en martyrs.

Voilà donc une partie à rebondissements comme on les aime, qui se termine sur un score assez parlant: 9 à 10.

-----------------------------------------------------------------------------------------------

La route du nord étant fermée, Flush décida de longer la Garonne pour s'en retourner chez lui.
Là, il rencontra la fière et belle armée de Christobal d'Hispanie. Une fois encore (c'était la troisième ce week end), l'ennemi disposait d'une cavalerie plus nombreuse, et il fallut innover.
Le bagad était toujours sous la promesse de ne pas être victorieux, aussi, on se résolut à nouveau d'enlever les armure de nos milites.
Le combat fut tendu, les Bretons, s'ils ne pouvaient gagner, ne voulaient cependant point perdre. Aussi attaquèrent ils vigouresement à gauche, troublant les plans ennemis, pendant qu'à droite, ils subissaient la loi du nombre.
La partie fut courte, et se termina sur l'égalité attendue: 10 à 10.

VOILA DONC LE TOURNOI FINI. 56 points engrangés en 5 parties. La grande satisfaction de Flush aura été de mouliner 100% des cheveux jaunes qui lui furent opposés. NOUS POUVONS DECLARER ARGENTORATUM NETTOYE DE TOUT CHEVEUX JAUNES! Une seule envie: y retourner l'année prochaine!

----------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------

:albino: Résultats sportifs, DARK AGES, saison II... :elephant:

Premier rapport sur mon tout nouveau blog
http://surlesrivesdustyx.blogspot.com/