Chroniques de Chaumont
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- bobLoup assidu
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Chroniques de Chaumont
Lun Mai 30 2011, 21:20
Extraits des chroniques du Khan :
Après avoir conquis l’ensemble de la péninsule Arabique, le Grand Khan jeta son dévolu sur les riches contrées européennes. Il enrôla un général Syrien, et un tout petit contingent de chevaliers francs de l’Ordre des Hospitaliers.
Avant de s’enfoncer en terre hostile, le Grand Khan voulu assurer ses arrières en mettant au pas le royaume de Russie. Le roi Xavivoff III en fut informé, et redoutant l’affrontement dans les riches plaines du Don, lui tendit un piège dans les montagnes du Caucase, au mont Elbrouz. Engageant son armée de cavaliers dans un étroit défilé bordé de montagnes couvertes de bois denses et de marais putrides, il tomba sur un barrage de wagons de guerres russes, la cavalerie moscovite bien en ordre derrière. L’embuscade étant parfaite, le Grand Khan accepta un traité de non-agression.
Le Grand Khan poursuivi donc son périple à travers les plaines d’Europe centrale, sans rencontrer de résistance. Il avança jusqu’au royaume de français.
C’est en arrivant dans la très dense forêt de Sologne qu’un obstacle de taille se dressa devant lui ! Le Bor et son ost. La fine fleur de la chevalerie, un fort contingent de piétons lourds, des arbalétriers Génois.
Les piétons, sans doute impressionnés par la magnificence du Grand Khan, refusèrent le combat. En revanche, les arbalétriers soutenus par quelques cavaliers mirent à mal tout un corps de cavaliers élites.
Les chevaliers en profitèrent pour sortir du bois ! et se ruèrent sur le général Syrien. Voyant cela, les piétons retrouvèrent de l’allant, et opposèrent une farouche résistance aux cavaliers de la Garde du Khan. Mais Dieu avait choisi son camp. Le valeureux général Syrien, n’écoutant que son courage, se rua sur les arrières des chevaliers. Bien que blessé, il réussit à faire plier d’un coup ! le puissant Baron qui commençait à tourner le flanc des cavaliers Mongols engagés face aux piétons Francs. Cet exploit combiné à la prise des bagages fit définitivement plier la résistance franque.
Le Bor suggéra au Grand Khan de piller un autre pays encore plus riche que le sien. Ce royaume se trouvait au-delà des mers, mais il proposa de mettre à disposition du Grand Khan une flotte susceptible de transporter toute son armée. L’accord fut conclu, et l’armée du Grand Khan mit les voiles direction l’Irlande.
Beaucoup de forêts ! en Irlande, et bien peu de trésors. De plus, une puissante armée Anglo-Irlandaise s’était mise en marche pour bouter l’envahisseur hors du royaume. Se battre pour des terres aussi inhospitalières, il faut être anglais pour faire cela ! Mais on ne provoque pas le Grand Khan impunément. Les éclaireurs firent bien leur travail, et l’armée d’Eudes de Dublin se fit surprendre dans une clairière entourée de forêts. N’ayant pas eu le temps de se mettre en ordre tant la rapidité des fiers cavaliers Mongols fut impressionnante, les archers de son aile gauche et les cavaliers de son aile droite durent subir de plein fouet l’élan de la Garde pour les cavaliers impétueux, et la percussion des chevaliers Hospitaliers pour les archers. Les fantassins lourds au centre du dispositif chargèrent trop lentement pour inverser le cour de la bataille. N’ayant plus rien à gagner sur cette île, et le mal du pays se faisant sentir, il fût décider de retourner dans un endroit ou les batailles se font en plaine !
Pour retrouver au plus vite les plaines d’Asie, l’armée du Grand Khan se risqua une nouvelle fois en montagne, dans les Alpes.
Attirés par l’odeur de l’or transporté dans les bagages du convoi, les helvètes d’Estienne du Plat Pays suivirent la file de cavaliers en attendant le moment opportun pour une attaque. Les montagnards se décidèrent quand le cortège passa le col de la Bernina. De hautes montagnes, des forêts denses, un air de déjà vu. C’est pour cela que les suisses échouèrent. Bien que très volontaires, ils ne purent empêcher les cavaliers de s’infiltrer dans les moindres espaces laissé libres. Les piquiers suisses résistant à tout, même aux tirs les plus précis, le Grand Khan décida de concentrer son attaque sur les éléments les moins forts. Les fantassins subirent la foudre du Khan, en opposant une vive résistance, les bagages furent pillés. Si le Grand Khan put compter sur son allié tout au long du voyage, les suisses durent regretter d’avoir fait appel à des chevaliers. Le général et ses compagnons furent tués, ce qui décida du sort de la bataille. Le reste de la traversée du continent fut plus calme.
Le sultan Ottoman Philiglü eu vent du passage de son encombrant voisin. S’étant fait rosser de bonne manière à de nombreuses reprises en plaine, il décida lui aussi de tendre un piège en montagne ! Le mont Erciyas fut choisi pour bloquer et détruire l’armée Mongole. Ce choix était judicieux, un seul petit passage barrait la route des Asiatiques. Le sultan aligna son armée de cavaliers élites et de Janissaires entre un bois et la montagne. Juste devant ce goulet, de denses broussailles empêchaient les cavaliers de progresser. Il eut été sage de renoncer à passer par-là, mais Les Syriens étaient trop près de chez eux pour pouvoir résister. Ils se précipitèrent sur l’armée adverse, entraînant avec eux la garde du Khan. Les tirs des Janissaires furent mortels pour de nombreux cavaliers, mais les Syriens insistèrent. Le général Syrien parvint à passer la ligne. Il eut pu filer, mais passant tout près des bagages Ottomans, sa soif d’or fut plus forte. Ce camp retranché l’occupa tout le reste du temps.
La garde tenta une fuite feinte pour attirer les cavaliers turcs, mais ceux-ci restèrent de marbre, se contentant de suivre les fuyards de loin.
Un contingent de cavaliers légers turcs surpris par une colonne Mongole mourut avec les honneurs. Les pertes furent effroyables de part et d’autre, les deux armées quittant le champ de bataille sans avoir réussi à faire la différence.
Après avoir conquis l’ensemble de la péninsule Arabique, le Grand Khan jeta son dévolu sur les riches contrées européennes. Il enrôla un général Syrien, et un tout petit contingent de chevaliers francs de l’Ordre des Hospitaliers.
Avant de s’enfoncer en terre hostile, le Grand Khan voulu assurer ses arrières en mettant au pas le royaume de Russie. Le roi Xavivoff III en fut informé, et redoutant l’affrontement dans les riches plaines du Don, lui tendit un piège dans les montagnes du Caucase, au mont Elbrouz. Engageant son armée de cavaliers dans un étroit défilé bordé de montagnes couvertes de bois denses et de marais putrides, il tomba sur un barrage de wagons de guerres russes, la cavalerie moscovite bien en ordre derrière. L’embuscade étant parfaite, le Grand Khan accepta un traité de non-agression.
Le Grand Khan poursuivi donc son périple à travers les plaines d’Europe centrale, sans rencontrer de résistance. Il avança jusqu’au royaume de français.
C’est en arrivant dans la très dense forêt de Sologne qu’un obstacle de taille se dressa devant lui ! Le Bor et son ost. La fine fleur de la chevalerie, un fort contingent de piétons lourds, des arbalétriers Génois.
Les piétons, sans doute impressionnés par la magnificence du Grand Khan, refusèrent le combat. En revanche, les arbalétriers soutenus par quelques cavaliers mirent à mal tout un corps de cavaliers élites.
Les chevaliers en profitèrent pour sortir du bois ! et se ruèrent sur le général Syrien. Voyant cela, les piétons retrouvèrent de l’allant, et opposèrent une farouche résistance aux cavaliers de la Garde du Khan. Mais Dieu avait choisi son camp. Le valeureux général Syrien, n’écoutant que son courage, se rua sur les arrières des chevaliers. Bien que blessé, il réussit à faire plier d’un coup ! le puissant Baron qui commençait à tourner le flanc des cavaliers Mongols engagés face aux piétons Francs. Cet exploit combiné à la prise des bagages fit définitivement plier la résistance franque.
Le Bor suggéra au Grand Khan de piller un autre pays encore plus riche que le sien. Ce royaume se trouvait au-delà des mers, mais il proposa de mettre à disposition du Grand Khan une flotte susceptible de transporter toute son armée. L’accord fut conclu, et l’armée du Grand Khan mit les voiles direction l’Irlande.
Beaucoup de forêts ! en Irlande, et bien peu de trésors. De plus, une puissante armée Anglo-Irlandaise s’était mise en marche pour bouter l’envahisseur hors du royaume. Se battre pour des terres aussi inhospitalières, il faut être anglais pour faire cela ! Mais on ne provoque pas le Grand Khan impunément. Les éclaireurs firent bien leur travail, et l’armée d’Eudes de Dublin se fit surprendre dans une clairière entourée de forêts. N’ayant pas eu le temps de se mettre en ordre tant la rapidité des fiers cavaliers Mongols fut impressionnante, les archers de son aile gauche et les cavaliers de son aile droite durent subir de plein fouet l’élan de la Garde pour les cavaliers impétueux, et la percussion des chevaliers Hospitaliers pour les archers. Les fantassins lourds au centre du dispositif chargèrent trop lentement pour inverser le cour de la bataille. N’ayant plus rien à gagner sur cette île, et le mal du pays se faisant sentir, il fût décider de retourner dans un endroit ou les batailles se font en plaine !
Pour retrouver au plus vite les plaines d’Asie, l’armée du Grand Khan se risqua une nouvelle fois en montagne, dans les Alpes.
Attirés par l’odeur de l’or transporté dans les bagages du convoi, les helvètes d’Estienne du Plat Pays suivirent la file de cavaliers en attendant le moment opportun pour une attaque. Les montagnards se décidèrent quand le cortège passa le col de la Bernina. De hautes montagnes, des forêts denses, un air de déjà vu. C’est pour cela que les suisses échouèrent. Bien que très volontaires, ils ne purent empêcher les cavaliers de s’infiltrer dans les moindres espaces laissé libres. Les piquiers suisses résistant à tout, même aux tirs les plus précis, le Grand Khan décida de concentrer son attaque sur les éléments les moins forts. Les fantassins subirent la foudre du Khan, en opposant une vive résistance, les bagages furent pillés. Si le Grand Khan put compter sur son allié tout au long du voyage, les suisses durent regretter d’avoir fait appel à des chevaliers. Le général et ses compagnons furent tués, ce qui décida du sort de la bataille. Le reste de la traversée du continent fut plus calme.
Le sultan Ottoman Philiglü eu vent du passage de son encombrant voisin. S’étant fait rosser de bonne manière à de nombreuses reprises en plaine, il décida lui aussi de tendre un piège en montagne ! Le mont Erciyas fut choisi pour bloquer et détruire l’armée Mongole. Ce choix était judicieux, un seul petit passage barrait la route des Asiatiques. Le sultan aligna son armée de cavaliers élites et de Janissaires entre un bois et la montagne. Juste devant ce goulet, de denses broussailles empêchaient les cavaliers de progresser. Il eut été sage de renoncer à passer par-là, mais Les Syriens étaient trop près de chez eux pour pouvoir résister. Ils se précipitèrent sur l’armée adverse, entraînant avec eux la garde du Khan. Les tirs des Janissaires furent mortels pour de nombreux cavaliers, mais les Syriens insistèrent. Le général Syrien parvint à passer la ligne. Il eut pu filer, mais passant tout près des bagages Ottomans, sa soif d’or fut plus forte. Ce camp retranché l’occupa tout le reste du temps.
La garde tenta une fuite feinte pour attirer les cavaliers turcs, mais ceux-ci restèrent de marbre, se contentant de suivre les fuyards de loin.
Un contingent de cavaliers légers turcs surpris par une colonne Mongole mourut avec les honneurs. Les pertes furent effroyables de part et d’autre, les deux armées quittant le champ de bataille sans avoir réussi à faire la différence.
- FriedrichModérateur
- Messages : 2390
Date d'inscription : 12/09/2008
Age : 54
Re: Chroniques de Chaumont
Lun Mai 30 2011, 21:32
:D ...ça c'est de la chronique comme je les aime. :D
J'en ferai pas autant, et surtout pas sur ce coup là ou malgré tout j'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé: ne pas revenir avec la cuillère de bois! :geek:
J'en ferai pas autant, et surtout pas sur ce coup là ou malgré tout j'ai atteint l'objectif que je m'étais fixé: ne pas revenir avec la cuillère de bois! :geek:
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